...ou l'on souligne la présence de l'existant avant de vouloir changer pour pire.
Comme le savent peut être certain je suis en train de théoriser un modèle de contre révolution basé sur l'idée étonnante qui prétend que "l'Homme de la rue" (TM) possède un sens critique mais qu'il à oublié comment s'en servir. Si mon modèle idéologique reste à peaufiner les moyens d'action eux sont définis:
-Actions locales,courtes,non destructrices basées sur le rire
-Correspondance Média/message
-Pré-penser une esthétique reconnaissable par tous en vue d'identification
-se servir de la pesanteur des médias
Je ferais un laïus plus complet une fois les idées rangées, articulées et théorisées... promis.
La première de ces actions consiste en une réponse au dires de notre ministre de l'interieur concernant les caméras de surveillance.
Considérons l'équation suivante: (Moyens déjà bien suffisants) x 3 = gaspillage d'argent public
Gaspillage pour les citoyens mais enrichissement des sociétés de sécurité (fort grasses) on assiste de facto à un transfert public-privé classique pour moi c'est du blackwater light. En réponse à ces déclarations iniques je me propose de signaler aux citoyens bordelais l'état de l'existant.(La réalisation, à l'issue d'une première cartographie du mal, de quelques sondages dans mon entourage ayant suffit à me démontrer l'ignorance de mes concitoyens en de vidéosurveillance.)
Je vais réaliser des pochoirs en vu de graphitis jolis tout plein en dessous de chaque caméra recensée. Genre rouge jaune+caméra + slogan voir un peu ce qui s'est fait dans la campagne Obey de Sheppard Fairey. C'est du boulot mais ça va me détendre ( une activité détente à plusieurs est envisageable si vous êtes volontaires). L'impératif humoristique restant présent j'en appelle aux gens qui passent ici pour trouver des slogans marrant à mettre en dessous des caméras peintes (y'en à vraiment beaucoup alors lâchez vous c'est gratuit). J'ai déjà pensé à "zone de contestation limitée", "interdit de faire le con", "broutez tranquille, le berger veille"...
J'attends vos commentaires à formulations désopilantes. Ne ratez pas votre chance de rentrer dans l'histoire... Votez pour moi ..!
http://www.brassicanigra.org/blabla/numero-6/crevons-l-oeil-de-big-brother.html
RépondreSupprimerEn voila une idée qu'elle est bonne!!
RépondreSupprimerJ'adhère, j'en parle à 2 collègue et je pense qu'on va essayer de s'organiser ;-)
Par ailleurs, c'est marrant les coïncidence : hier soir j'ai regardé 1984!!
et pourquoi pas un pochoir d'1 doigt sur une camera avec un simple "chut..."
RépondreSupprimerUn oeil dans un triangle...(tiens ça me rappelle quelque chose... ;)
RépondreSupprimerUn symbole et une flèche indiquant la camera
Le sticker est beaucoup plus facile a mettre en place que le pochoir
En tout cas je dis PRESENT pour l'attaque de Poitiers
Et de deux sections de combat externalisés
RépondreSupprimerCOOOOLLL allez les ptits singes de l'espace! on les tiens !!
Sticker c'est bien mais c'est des sous sinon c'est affiche le moins cher. je met en ligne les beaux dessins des que j'ai commencé.
Ouaip c'est des sous mais t'as aucun risque et ca s'arrache pas facilement :)
RépondreSupprimerLe pochoir c'est vachement risqué et vaut mieux le faire de nuit
Z'avez pas compris que c'est pour notre bien.
RépondreSupprimerSelon Alex Türk, le président de la CNIL, «les citoyens devront être conscients qu’ils perdront une partie de leur liberté pour renforcer la sécurité collective». LA SE-CU-RI-TE CO-LLEC-TI-VE les gars.
Sans parler des retombées économiques pour Schneider, leader mondial de la vidéosurveillance, 6300 salariés en pays Grenoblois (Chercher "Le livre Bleu" sur http://bigbrotherawards.eu.org).
"Selon Alex Türk, le président de la CNIL, «les citoyens devront être conscients qu’ils perdront une partie de leur liberté pour renforcer la sécurité collective»"
RépondreSupprimerC'est marrant il me revient à l'esprit une citation d'une obscure personne que beaucoup de "têtes pensantes" semblent s'efforcer d'oublier : B.Franklin : "Quiconque est prêt à sacrifier un peu de liberté pour obtenir un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."