Bon, j’avoue le titre est pas terrible mais de bon matin, c’est dur de trouver mieux !!
Donc pour poser le contexte, gueule dans le pâté, je me prépare pour aller au boulot en écoutant la radio et la mon oreille est accrochée par l’annonce de l’invité : M Fréderic Saint-Geours, président de l’IUMM. J’écoute, il nous explique gentiment que les caisses de l’IUMM s’assainissent, que c’est génial, que tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes des patrons, que c’est la rupture avec des pratiques du passé… Tout le monde s’accordera à dire que c’est parfait, tant mieux…
J’avoue avoir été le premier scandalisé à l’annonce de cette affaire il y a quelques mois, financement obscur des syndicats et des partis en vue d’achats de la paix social pour mieux écraser les pauvres travailleurs… (j’aurais presque pu me faire passer pour Arlette !!)
Cependant, une phrase attire mon attention : « c’est la rupture avec des pratiques du passé ». Mon cerveau se met en route (c’est dur) et je me souviens de mes (très lointains) cours d’histoire. Bien avant que le CNPF ne devienne Medef, il existait le CGPF dont les membres avaient négocié un certain « Accord de Matignon » lors d’une sombre année 1936.
Certains (désolé, ca remonte et je n’ai pas retrouvé de sources, si vous voulez m’aider…) avancent que ces accords auraient pu aboutir en « achetant la paix sociale », ca ne vous rappelle rien ??
En effet, le patronat de (grand-)papa malgré tout ses défaut était prêt à lâcher du lest sur le plan social et financier pour s’assurer une certaine tranquillité. On peut ne pas y voir le moindre avantage. Cependant, cela permet de garantir quelques avancées sociales aux ouvriers et une continuité de production au patron plutôt qu’un blocage complet au risque de tout perdre des deux bords.
Donc en faisant du mauvais esprit, il semblerait que, revenant à nos jours présent, le Medef se targue de faire table rase de ces pratiques, certes douteuses mais permettant d’avancer socialement, et de s’assurer ainsi un lessivage complet du code du travail au risque d’affrontement sociaux, mais la complicité de nos chers dirigeants aidant…
Donc pour poser le contexte, gueule dans le pâté, je me prépare pour aller au boulot en écoutant la radio et la mon oreille est accrochée par l’annonce de l’invité : M Fréderic Saint-Geours, président de l’IUMM. J’écoute, il nous explique gentiment que les caisses de l’IUMM s’assainissent, que c’est génial, que tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes des patrons, que c’est la rupture avec des pratiques du passé… Tout le monde s’accordera à dire que c’est parfait, tant mieux…
J’avoue avoir été le premier scandalisé à l’annonce de cette affaire il y a quelques mois, financement obscur des syndicats et des partis en vue d’achats de la paix social pour mieux écraser les pauvres travailleurs… (j’aurais presque pu me faire passer pour Arlette !!)
Cependant, une phrase attire mon attention : « c’est la rupture avec des pratiques du passé ». Mon cerveau se met en route (c’est dur) et je me souviens de mes (très lointains) cours d’histoire. Bien avant que le CNPF ne devienne Medef, il existait le CGPF dont les membres avaient négocié un certain « Accord de Matignon » lors d’une sombre année 1936.
Certains (désolé, ca remonte et je n’ai pas retrouvé de sources, si vous voulez m’aider…) avancent que ces accords auraient pu aboutir en « achetant la paix sociale », ca ne vous rappelle rien ??
En effet, le patronat de (grand-)papa malgré tout ses défaut était prêt à lâcher du lest sur le plan social et financier pour s’assurer une certaine tranquillité. On peut ne pas y voir le moindre avantage. Cependant, cela permet de garantir quelques avancées sociales aux ouvriers et une continuité de production au patron plutôt qu’un blocage complet au risque de tout perdre des deux bords.
Donc en faisant du mauvais esprit, il semblerait que, revenant à nos jours présent, le Medef se targue de faire table rase de ces pratiques, certes douteuses mais permettant d’avancer socialement, et de s’assurer ainsi un lessivage complet du code du travail au risque d’affrontement sociaux, mais la complicité de nos chers dirigeants aidant…
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MMMh il me semble que tu relie: -j'achète la paix sociale en achetant des gens qui sont censés négocier et j'achete la paix sociale en "achetant" des avancées sociales pour tout le monde. Ce qui n'est pas la même chose . ou alors zé rien compris?
RépondreSupprimerJe ne me suis pas forcément bien exprimé ce matin...
RépondreSupprimerLe principe du patronnat old school : tu lâches des sous aux syndicat te garantissant ainsi pas de grèves, tu lache quelques avantages (augmentation de 15% du salaire et signature des 40h et des congés payés en 36 par exemple ) aux ouvriers pour éviter un conflit direct et ne pas tuer les syndicats, a priori tout le monde y gagne (un peu).
Nouvelle méthode (style Tatcher) : tu lache rien, tu fait l'epreuve de force, tu fais plier un groupe (les metallos pour tatcher) et tout suit par la suite...le liberalisme/capitalisme gagne beaucoup et les ouvriers perdent beaucoup...
Voila c'était l'idée développée, sous prétexte de nettoyage, on passe de l'ancien système au nouveau (après c'est un jeu d'esprit que j'ai eu, tout le monde a le droit de ne pas être d'accord)