7/30/2009

Playlist du mois : Electric travels

Le taulier étant en vacances, je suis chargé de la playlist ce mois-ci.

Coincé au bureau par grand soleil, je voyage par vibrations acoustiques interposée... voici donc de quoi vous évader, gesticuler et apprécier.

Calez vous confortablement le casque sur les oreilles et c'est parti.
On commence par quitter (vite) le train-train metro-boulot-dodo laissant derrière nous le stress citadin. Ensuite le capitaine prendra la navigation à l'oreille les yeux fermés en se laissant bercer tranquillement par le flow. Acceleration gentille, vitesse de croisière festive et tour du monde dansant aux bonnes efluves de sable chaud pour finalement attérir en douceur et reprendre son petit vélo(-boulot-dodo).

Bonne écoute :)

lien : [GS]
01 - Axon Sound - Metro line to nowhere
02 - Go Green - Put your specs on boy
03 - Vitalic - My friend Dario
04 - Lamb - Angelica
05 - The Chemical Brothers - Asleep from day
06 - Rinocerose - Mind city
07 - The Chemical Brothers - The sunshine underground
08 - Supreme Beings of Leisure - Sublime
09 - The Egg - Ambassador
10 - The Flashbulb - If trees could speak
11 - Christophe Heral - Hyllian Suite
12 - Emir Kusturica & the no smoking orchestra - Long Vehicule
13 - Asian Dub foundation - Power to the small massive
14 - Birdy Nam Nam - From here to there (Bonus Track)
14 - Birdy Nam Nam - Migration
15 - Aphex Twin - Analogue bubblebath 1
16 - Aphrodite - Chinois
17 - Aphex Twin - Polynomial-C
18 - Pongoïd - Out the woods
19 - Flying Lotus - 1983
20 - Keple - Care of presto mini
21 - Leila - Little acorns (Ft. Khemahl & Thaon Richardson)
22 - Emir Kusturica & the no smoking orchestra - Bulgarian Dance
23 - Christophe Heral - Fun and Mini-Games
24 - Propellerheads - Crash! (Edit)
25 - Skalpel - 1958 (Skalpel remix)
26 - Daft Punk - Around the world harder better faster stronger
27 - Aphrodite - Stalker (benny page remix)
28 - Elisa do Brasil - Capoeira (Infrared)
29 - Fatboy Slim - Soul surfing
30 - The Chemical Brothers - The salmon dance (Ft. Fatlip)
31 - Rinocerose - 323 secondes de musique repetitive avec guitare espagnole
32 - The Doors - Alabama song (whisky bar)
33 - Billy Ze Kick - A vélo

7/24/2009

Qu'arriverait-il ?

Qu'arriverait-il si nous nous réveillons un jour
en réalisant que nous sommes la majorité ?
Qu'arriverait-il si tout à coup une injustice,
une seule, est rejetée par tous,
tous autant que nous sommes, pas quelques-uns,
ni certains, mais tous ?
Qu'arriverait-il si au lieu de rester divisés
nous nous multiplions, nous nous additionnons,
affaiblissant l'ennemi qui veut arrêter notre marche en avant ?

Qu'arriverait-il si nous nous organisons
et si nous affrontons nos oppresseurs sans armes,
silencieux, nombreux,
avec nos millions de regards,
sans vivats, sans applaudissements,
sans sourires, sans tapes sur l'épaule,
sans hymnes partisans,
sans cantiques ?

Qu'arriverait-il si je le fais pour toi, qui es si loin,
et toi pour moi, qui suis si loin,
et nous deux pour les autres, qui sont très loin,
et les autres pour nous, qui sommes si loin ?

Qu'arriverait-il si les cris d'un continent
deviennent les cris de tous les continents ?

Qu'arriverait-il si nous nous prenons en main
au lieu de nous lamenter ?

Qu'arriverait-il si nous brisons les frontières
et que nous avançons et avançons,
et avançons, et avançons encore ?

Qu'arriverait-il si nous brûlons tous les drapeaux
pour n'en garder qu'un seul, le nôtre,
celui de tous, ou mieux, parce que nous n'en avons nul besoin,
aucun drapeau ?

Qu'arriverait-il si nous cessons brusquement d'être des patriotes
pour devenir des humains ?

Je ne sais pas. Je me le demande.
Qu'arriverait-il ?


Mario Benedetti

Traduction proposée par Lieucommun (texte modifié le 18 mars).


Très beau texte trouvé sur l'excellent blog Amérique Latine. Qui à le mérite de me faire réviser mon Chavisme quasi maladif.

7/17/2009

Glamour et identité

Oui, mais à un moment donné il faut bien que tu dénonces aussi ce qui t’empêche de le faire… [à propos de la nécessité et de la forme d'un féminisme]

Bien sûr, pas de souci là-dessus, mais par exemple, ça arrive souvent que les femmes aient un regard sur elles-mêmes encore plus macho que certains hommes. Personne ne sait ce que c’est qu’une femme ! On sait à peu près biologiquement ce à quoi ça ressemble, mais comment ça pense ? On ne sait pas. C’est bien ça le souci. C’est pour ça que les meufs passent leur temps dans les magazines pour savoir comment ça s’habille une meuf… Et les gars, c’est pareil ! Personne ne sait ce que c’est qu’être un gars ou une meuf. Il n’y a que des gens qui essayent. Ils essayent d’être ce qu’ils peuvent être. C’est pour ça que moi, c’est toujours des questionnements qui m’amusent. On ne sait rien, on essaye, c’est tout. Être, vivre, c’est super dur, c’est super compliqué. Personne ne sait comment il faut faire. On se démerde tous avec ce qu’on nous donne. C’est tout. À partir de là, il y a des trucs auxquels je ne sais pas complètement quoi répondre. Fais ! Vois ! Invente ton mode de fonctionnement à toi ! Aie cette liberté-là ! Impose ton truc ! Et puis si on te casse les couilles, rentre dedans !


Cette perle est trouvé ici dans l'interview de la rappeuse Casey par Baricata

7/15/2009

Initiatives: L'autogestion au travail

J'ai pas encore finit de lire ce site, mais je le poste quand même.

http://www.autogestion.coop/. Et spécifiquement sa section l'autogestion en 10 question. De quoi brasser de l'air en soirée pendant 10 ans. C'est pas forcement réalisable partout mais ça à le mérite de pauser quelques questions que le gros socialisme à oublié depuis longtemps:

Ainsi pourquoi payer Monsieur X 20 % de plus que Monsieur Y et pas 15 % ou 25% ? Pourquoi une échelle des salaires dite « raisonnable » s’étalonne de 1 à 20 et pas de 1 à 2 ou de 1 à 200 ?

L’organisation du temps de travail est aussi l’occasion de se voir asséner des « évidences » du style : « il est plus facile de s’organiser sur des semaines de 39 h que de 35 h ». Et pourquoi pas des semaines de 47h3/4 ou de 26h1/3 ? Le paradoxe réside dans le fait que les critères prétendument « rationnels », « inévitables »

Étant donnés l’impossibilité de résoudre rationnellement les questions que posent l’inégalité, la hiérarchie et la division, et l’insatisfaction et les conflits qui y sont liés, pourquoi ne pas y répondre radicalement une fois pour toutes et voir ce qui se passe ? Pourquoi ne pas faire le pari de l’égalité, de l’absence de hiérarchie et de division, de la coopération, pour voir si des difficultés surgissent et sont plus insurmontables que les précédentes ?

Tu les vois les enfants de la répression ?

Extrait de ce journal trouvé sur un site de collectifs de squats:
Nous sommes cette génération qui a grandi avec les nouvelles
technologies.
Hip-hop, Chanson Française, Métal ou tecktonik dans les oreilles c’est
vrai que nous marchons souvent seuls...
On nous dit paresseux et individualistes, mais nous ne connaissons pas
autre chose. Nos études nous prennent toutes nos journées et toute notre
énergie.
Autour de nous les choses ne sont pas très réjouissantes. Expulsions
d’amis sans-papiers, difficultés de nos parents à s’en sortir, misère
affective, culture de l’apparence... Mais les choses n’ont jamais été
« insupportables ». Pour qu’on ne pète pas les plombs, on nous abrutit,
on détourne notre attention avec des nouveaux centres d’intérêts (la
mode, les drogues, l’argent par exemple).
Pourtant péter les plombs serait justifié. Pour faire en sorte que cette
société soit à cours de fusible et ne redémarre pas sur les mêmes bases.
Et puis, le sort qui était jusque là réservé aux jeunes de quartier a
soudain explosé à la figure de tous les jeunes. 2005, 2006, 2007, 2008,
nos manifestations étudiantes, lycéennes, contre la précarité ou pour
défendre ce à quoi nous tenons ont été attaquées, gazées, réprimées.
Des amis ont été matraqués au sol, d’autres ont connus la garde à vue
et même la prison pour les moins chanceux. Et plus nous crions plus ils
frappent fort. Car ils croient qu’ainsi on fermera notre gueule.
Nous savons, depuis les derniers mouvements sociaux (LRU,
CPE, anti-fillon ou Darcos) que nous ne sommes plus seuls. Tous
les types de jeunes, de touts les quartiers, de toutes les filières
et de toutes les classes sociales s’unissent aujourd’hui contre la
répression, contre la peur de l’avenir et contre une vie de merde.
Nous savons qu’il ne sert à rien d’attendre que la situation empire pour
agir. Savoir que nos enfants auront une vie meilleure que la notre suffit à
nous encourager et à nous pousser dans la rue.
Nous savons aussi que pour façonner le monde à notre envie il nous
faudra des années ou des générations. L’idée ne nous fait pas peur. Nous
savons que nous avons le pouvoir de changer les choses. Et que nous
voulons les changer.
Nous sommes la GENERATION PIRATE . Celle qui saborde ce monde
avec rage et courage. Celle qui défie les tempêtes, amoureuse et sauvage.


Tu la sens la contestation née du matraquage systématique des lycéens lors des manifs AntiCPE ? Tu le vois que tu t'est enterré tout seul lors des émeutes de 2005 ?
Est ce que tu pense une seule seconde pouvoir finir ton mandat tranquille, voir en enchainer un deuxième ? Est ce que tu comprends vers quoi nous pousse l'absence totale d'opposition crédible ? Tu pense que tes CRS vont encore matraquer leurs propres gosses ? Quand TOUS les enfants de ton pays te haïssent toi et les tiens, crois tu encore "représenter" l'avenir ?

Initiatives: Zones de gratuités

Trouvé en activité à Grenoble, vian le site l'espoir fait vivre. Un peu de motiv, des palettes et tu peux nettoyer St michel ET aider pas mal de monde. A creuser

Définition (tiré de Ekopédia) :
Présentation

Toute personne peut :
-déposer ou non quelque chose,
-prendre ou non quelque chose.

Il n’y a pas d’obligation d’amener quelque chose pour prendre autre chose. (ni troc, ni charité, ni devoir de réciprocité...)

Une zone de gratuité peut être temporaire (bout de trottoir, cage d'escalier, charrettes, caddie-gratuits, really really free market...) Une zone de gratuité peut aussi être permanente et autogérée (coin d'appartement, magasins gratuits, supermarchés gratuits...)

Une zone de gratuité du fait qu'elle remet fortement en question nos habitudes de consommateur-ices peut-être ouverte :
-aux débats, échanges conviviaux (rapports marchands/ gratuités/ propriétés/ lâcher-prise/profits/dons...)
-aux réflexions relations (dépenses/dépendances/consciences/...)
-aux actions/propositions (gratuites (?), libres (?), vides (?))
On peut y tenter un geste sans buts ou une parole dégagée de tout intérêt. On peut s’y débarrasser de ses oeillères et de ses illusions. On peut y inventer ensemble d’autres modes de partage.


Origines :
Ce sont sans doute les diggers de San Francisco qui ont ouverts les premiers Magasins gratuits dans le quartier Haight-Ashbury, dans les années 1966-68. Les magasins étaient partiellement fournis par les marchands locaux, qui, effrayés ou supporteurs des Diggers, payaient une contribution d'un pourcent (1%free) de leurs ressources à la "Free City Bank".Les autres items provenaient soient de dons, d'objets de récupération, ou de vols. Le premier magasin gratuit s'appellait Trip Without a Ticket.

7/09/2009

Pétition eBay

En pseudo-complément au billet précédent voici ce que j'ai reçu (comme probablement tout titulaire de compte eBay) ce matin
eBay fut bâti autour d'une idée simple - offrir de nouvelles possibilités aux gens par la création d'une plateforme de commerce mondiale, où pratiquement n'importe qui dans le monde pourrait acheter ou vendre tout type d'objets. Mais cette idée est menacée par certains titulaires de marques et les fabricants, qui tentent de bloquer la vente de produits sur les plateformes Internet et autres sites de e-commerce.
En fin de compte, les enjeux sont les suivants : le droit pour nos vendeurs de proposer leurs produits légalement sur un marché en ligne, vaste et concurrentiel, et le droit pour nos acheteurs d'accéder aux offres les plus intéressantes parmi une sélection de produits la plus large possible.


Certains titulaires de marque se justifient en affirmant que leur objectif est d'empêcher la vente de contrefaçon sur eBay. Mais grâce à la collaboration avec 31 000 autres titulaires de marques, aujourd'hui seulement 0,15% d'annonces sur nos sites ont été détectées ou signalées comme présentant un risque de contrefaçon.
Le véritable objectif de ces titulaires de marque consiste à empêcher la vente de tous leurs produits sur notre site, quel que soit le type de bien, qu'il soit neuf, d'occasion, d'origine ou contrefait. Il ne s'agit pas uniquement des produits de luxe, mais également d'objets de la vie quotidienne comme les jouets, le matériel électronique, les tondeuses à gazon et les poussettes. Et si nous souhaitons empêcher les autres titulaires de marque de poursuivre leurs agissements, nous devons agir maintenant.
C'est pourquoi nous appelons la Commission européenne et le Parlement européen à amender la législation européenne relative à la concurrence, afin de mettre un terme à ces pratiques injustes. Mais nous avons besoin de votre aide pour les persuader d'agir. Si vous voulez rejoindre notre campagne contre les barrières commerciales en ligne, veuillez signer notre pétition.
Pour citer mon voisin de bureau : une guerre de gros sous, mais peut-être une bonne guerre pour empêcher les grandes marques d'avoir un trop grand contrôle sur le prix de vente de leurs produits (pressions-copinage sur/avec les grandes surfaces par exemples, etc.) et sur leur diffusion (impossible d'acheter un casque Sony aux USA (90$) depuis la France où il coûte au mieux 145€ (~188$ !))

7/08/2009

Nous avons déjà gagné.

Ce qui suit est le propos d' Eben Moglen trouvés ici. Lisez moi ça ça ravigotte tout plein tout plein !


Cette société est la nôtre, ses réseaux aussi, et nous les avons conçus, créés, développés, construits et entretenus pour échanger des informations, pour donner du pouvoir et des libertés aux gens, pas pour les contrôler ni pour les appauvrir culturellement parlant. Et c’est ce pour quoi la culture tend aujourd’hui à se libérer.

Les humains sont des animaux sociaux qui ont besoin de communiquer, d’échanger, de partager, d’interagir. Et nous approchons d’une époque formidable où tout le monde pourra se connecter, sans intermédiaire, à tout un chacun. Un monde de sociabilité complète et totale.

Nous savons comment apporter, à faible coût, la possibilité de communiquer avec le monde entier. Et nous pouvons éradiquer l’ignorance, comme la génération passée s’est débarrassée de la variole. Alors c’est vrai qu’en contrepartie, certains industriels doivent accepter de voir leurs marges et leur profitabilité réduites.

Il faudrait d’ailleurs qu’ils admettent qu’ils militent pour l’ignorance, pour l’acculturation, qu’ils revendiquent le fait que vous ne devriez avoir accès à la culture que dans la mesure où vous avez assez d’argent pour vous l’offrir, ou plutôt l’acheter. Et plus ils agiront de manière brutale, déraisonnable, disproportionnée, plus ils se discréditeront.

L’industrie des biens culturels tiendra peut-être encore 15 ans, et d’ici là, soit ils auront adapté leurs modèles économique à la réalité de l’internet, soit ils auront disparus, remplacés par des entrepreneurs moins ignorants des technologies et de leurs usages, et plus respectueux des gens.

Nous assistons à la fin de la culture propriétaire ; il reste encore quelques obstacles à franchir, ou à faire tomber, mais le temps approche où les intérêts financiers de quelques-uns ne pourront empêcher les autres de bénéficier des mêmes services, mais de façon “libre”.

C’est pourquoi ils parlent de vous bannir de l’internet, c’est l’internet que vous avez bâti, que vous faites tourner, que vous utilisez pour améliorer la vie des autres, et dont vous vous servez pour faire leur business, mieux qu’eux.

Alors rien ne sert de s’énerver : il faut juste les ignorer, se battre pour qu’ils ne changent pas trop la loi, et continuer à programmer du code comme nous le faisons depuis 20 ans maintenant : nous avons le matériel, les logiciels, la bande passante, la culture, les talents…

Nous n’avons besoin de rien, ni de changer la loi, ni d’en faire adopter de nouvelles, ni de détruire ni de créer quoi que ce soit, ni de “venture capitalists“, ni de position monopolistique… La beauté de notre position tient au fait que de toute façon nous gagnerons, alors laissez-nous tranquille. La seule chose que nous demandons, à l’Etat, c’est d’éviter de créer des injustices au bénéfice de quelques-uns.

Ma petite entreprise...

... ne connais pas la crise.

Connaissez vous la science économique qui résiste à toutes les crises ?
C'est la googlenomique (googlenomics). Une discipline pensé par des geeks dans une cave et peaufiné par un grand cerveau de la finance. Si vous voulez savoir comment google génére autant d'argent, comment fonctionne les liens sponsorisés et les enchères....c'est par là .
Article de Wired.

Prenez le temps de le lire ç'est vraiment interressant (et on y retrouve le ton si agaçant du journalisme qui idolatre les économistes, disons que c'est plutôt rare ces temps ci)

7/07/2009

Laissez la police faire son travail !

Soyez sur que si nous avons d'autres informations vous en serez les premiers informés !

Petite blague trouvé au détour du net je ne me souviens plus trop ou:

Un Procureur voudrait savoir lequel des quatre services luttant contre la délinquance dans sa circonscription, est le plus efficace. Pour ce faire, il décide de faire procéder à un test « grandeur nature » :
il fait lâcher un lapin dans les bois de son ressort, à charge pour chaque service de retrouver le lapin.
- La S.R. (Section de Recherches de la Gendarmerie) vérifie que le lapin figure sur la liste des espèces non protégées, réclame un renfort en personnel, crée une cellule de travail, place des caméras, engage des lapines bien roulées, soudoie des renards, filoche des belettes, truffe les carottes de micros, fait de l'intox dans les clairières, et interroge les plantes et les cailloux. Après trois mois d'enquête, le PV remis au magistrat conclut : « L'affaire est close, le lapin n'a jamais existé.»
- Le P.S.I.G. (Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie) arrive, encercle le bois, fait une sommation rapide, mitraille tout, met le feu et saccage toute trace de vie. Deux heures après, les Ninjas arborent le cadavre carbonisé du lapin et déclarent : « Mission accomplie.»
- La B.T. (Brigade Territoriale, la plus petite unité de la Gendarmerie) prétexte ne pas savoir ce qu'est un lapin, n'en ayant jamais vu, et propose que la B.R. locale (Brigade des Recherches, unité d'investigation de la Gendarmerie) soit chargée des recherches, puis envoie une patrouille en direction du bois. Le soir même, les gendarmes établissent un bordereau de transmission directe qui précise : « Le lapin a quitté la circonscription. Il se trouve maintenant dans le bois situé en zone Police.»
- La Police arrive enfin avec son panier à salade, fait une rafle dans une clairière et le lendemain présente au parquet un blaireau salement amoché qui dit :« OK, d'accord, je suis un lapin.»

7/05/2009

Cuisine galactique: Battle shrimps !

... featuring: Adrien la malice.

La rencontre tant attendu des cuistots les plus sexys de Bordeaux centre !
140 kilos de méninges, de longs bras et de stupre.
Une tache: nourrir un tandem grunge-petit chat, deux approches, deux mondes de saveurs.

L'approche méridionale furtive:
par Adrien

Les ingrédients:
500g de crevettes
Une solide dose de persil et de basilic
Des échalotes et de l'ail
Du pastis de marseille



La recette
-Dans une sauteuse faites revenir les échalotes
et l'ail dans l'huile d'olive.(1 minute)
-Faites y dorer les crevettes (5 minutes environ)
-Ajoutez persil, basilic et sel.
-Quand les crevettes sont cuites flambez les au pastis.








-Servez vous un verre de jaune
-C'est prêt !





L'ascendant tactique thaïlandais:
Par galactus


Les ingrédients:
-500g de crevettes
-de la pâte de saté
-du lait de coco
-un oignon et deux gousses d'ail
-du piment de cayenne en poudre
-du sésame doré
-du whisky

La recette:
-Dans une sauteuse faites revenir les oignons
et l'ail dans l'huile d'olive.(1 minute)
-Ajoutez les crevettes
-Ajoutez saté, piment et sel.
-Faites dorer (5 minutes environ)
-Quand les crevettes sont cuites déglassez avec
un tout petit peu de lait de coco puis flambez
immédiatement au whisky.
-Ajoutez le sésame
-Servez vous un verre de rosé
-C'est prêt





Le public est conquis et se tape 1kilos de crevettes avec du riz blanc trop cuit.

Amandine du 38



Rien à dire ! Tout est dans l'instrumentation.

7/02/2009

Le retour du retour des morts vivants

hadopi2 c'est comme un film de romero mais en moins drôle.
Après la retoquade constitutionnelle voici l'assaut des vieux sénateurs avec une idée originale "il s'agit de rendre les peines proportionnées, efficaces et humainement acceptables"... lol .. plutôt dire les amendes applicables.

La cohorte des croulants nous prépare donc la version virtuelle des radars automatiques machines idiotes (et inefficaces) à faire du chiffre.

Les amendements sont en train d'être examinés et selon le monde nous en sommes là:
Un abonné qui laissera un tiers utiliser son accès à Internet pour télécharger illégalement risquera jusqu'à 1 500 euros d'amende et un mois de suspension de son abonnement.

Un abonné sanctionné par une suspension de son accès à Internet encourra 3 750 euros d'amende s'il se réinscrit auprès d'un autre fournisseur d'accès (FAI), alors que le texte du gouvernement prévoyait jusqu'à un an de prison. Le FAI qui n'aura pas appliqué dans les quinze jours une sanction de suspension d'abonnement prononcée par le juge s'exposera à une amende de 5 000 euros, au lieu des 3 750 euros prévus par le projet du gouvernement.


Consécration du délit d'ignorance avec 1500€ le routeur mal protégé. Toujours rien sur la charge de la preuve. Nos politiques sont une fois de plus magnifiques. Décidément c'est mon voisin qui va être content.

Une cravate + un crète= un mec bien !

Lisez La France des cavernes chez article XI c'est juste trop bien .

Ce matin, comme souvent le mercredi matin, on fait la sortie du collège avec un collègue. Un môme de 16 ans, parmi les pires trublions de son âge, vient me voir et me claque, comme ça, de but en blanc : « Hé, dis Ubi, t’as pas une canne à pêche ? ».

Bon, les conneries des mômes, je suis un peu habitué, mais là faut dire que le brave Mourad m’en bouche un coin et que je scotche dix bonnes secondes. « Euhhhh, ben, pour faire quoi ? ». Il me regarde comme si je venais de la planète Mars et m’assène d’un ton qui ne saurait être que celui de l’évidence : « Trop envie d’aller pêcher cette aprème… »

Là, faut vraiment dire que j’hallucine grave. Mourad, c’est le genre de loustic que ça fait deux ans qu’on essaie de trouver le moyen de l’accrocher pour des sorties, des accompagnements, des rendez-vous, des tout-ce-que-tu-veux parce qu’on sent qu’il suinte le mal de vivre et l’herpès, et v’là t’y pas qu’il me tend une perche de malade (c’est le cas de le dire) et me balance ça comme s’il me demandait deux feuilles pour rouler son joint.

Réflexe d’éduc à qui on ne la fait pas, différer la demande, voir si elle tient toujours, si c’est pas une feinte juste pour te la jouer à l’envers. Je lui file donc rencard à l’autre bout de la ville à 15 heures devant le Décathlon - tout en sachant qu’il devrait être à son entraînement de foot à cette heure-là - , pour voir si son désir est plus fort que la contrainte que, bassement, je lui impose.

J’arrive à l’heure dite. Mourad sort flanqué de deux potes et me raconte par le menu les cannes à pêche, leurs propriétés respectives, les prix et la converse qu’ils ont eu avec le vendeur. Je me retiens de leur tomber dans les bras et de leur faire des bisous. On rentre dans le magasin et en ressort une demi-heure plus tard, une jolie canne prête à l’emploi sous le bras pour laquelle j’ai avancé 20 dollars. Il me signe une reconnaissance de dette.

Direction, les quais de Seine, à travers la zone industrielle. Moment un peu surréaliste, Mourad fier comme Artaban, avec sa canne à pêche de 3 mètres 50 à l’épaule, me balance ses emmerdes, son casier aussi peu vierge qu’une actrice de porno, sa convocation au tribunal pour début juillet, son inculpation pour "tentative de vol en réunion", avocat comm’ d’off’ qui s’en contrebat les couilles, le flip de la prison, voilà quoi, un pan de vie qui se lâche d’un coup, tout ça sous le regard médusé des passants voyant trois lascars avec une canne à pêche discutant avec un mec à crête et à cravate.

Ecologie équatorienne.

Je copie en intégralité un article trouvé sur le site du boom festival. J'aime pas trop la notion de "nature" mais bon environnementalement parlant c'est une bonne démarche que celle ci. Je ne sais pas si on dispose d'un cadre légal en france pour défendre la "nature" ?

Ecuador passed a revolutionary constitution that granted rights to nature. Months have passed and there have been no repercussions on both the mainstream media and in western world societies on a breakthrough law as important as the human rights.

In 1948, the UN defined our rights as humans. Sixty years later, in September 2008, Ecuador was the first country to give rights to nature in the constitution.

The constitution included an article that granted nature the right to “exist, persist, maintain and regenerate its vital cycles, structure, functions and its processes in evolution” and granted legal standing to any person to defend this in court.

There were five articles acknowledging rights said to be possessed by nature, or “Pachamama,” a goddess revered by indigenous Andean peoples, whose name roughly translates as “Mother Earth.”


Chapter: Rights for Nature

Art. 1. Nature or Pachamama, where life is reproduced and exists, has the right to exist, persist, maintain and regenerate its vital cycles, structure, functions and its processes in evolution.

Every person, people, community or nationality, will be able to demand the recognition of rights for nature before public institutions. The application and interpretation of these rights will follow the related principles established in the Constitution.

Art. 2. Nature has the right to an integral restoration. This integral restoration is independent of the obligation of natural and juridical persons or the State to indemnify the people and the collectives that depend on the natural systems.

In case of severe or permanent environmental impact, including that caused by the exploitation of non renewable natural resources, the State will establish the most efficient mechanisms for restoration, and will adopt adequate measures to eliminate or mitigate the harmful environmental consequences.

Art. 3. The State will motivate natural and juridical persons as well as collectives to protect nature; it will promote respect towards all the elements that form an ecosystem.

Art. 4. The State will apply precaution and restriction measures in all the activities that can lead to the extinction of species, the destruction of the ecosystems or the permanent alteration of the natural cycles.

The introduction of organisms and organic and inorganic material that can alter the national genetic heritage in a definitive way is prohibited.

Art. 5. The persons, people, communities and nationalities will have the right to benefit from the environment and from natural wealth that will allow wellbeing.

The environmental services cannot be appropriated; their production, provision, use and exploitation, will be regulated by the State.


The concept that nature itself can possess rights runs counter to the classical liberal theories of government that hold sway throughout much of the West and view rights as something that only individual human beings possess.

Ecuador has reminded us of the fundamental truth that the earth came before us and will very likely outlast us.

This nation has showed us how to reorganize our political institutions in a way that may just come in time to give civilization a chance of maintaining nature and giving it its own right for preservation. Hopefully this constitution will find echoes all over the planet, where we all breathe the oxygen provided by Pachamama.


More Info:

http://dotearth.blogs.nytimes.com/2008/09/29/ecuador-constitution-grants-nature-rights/

http://www.pachamama.org

http://dissidentvoice.org/2008/09/ecuadors-constitution-gives-rights-to-nature/

Source: Boom festival