Extraits:
Toi qui me lis, finis quand même ce texte, puis éteins ta machine et retourne à la vraie vie, celle que tu n'as jamais osé vivre, parce que tu t'imaginais avoir quelque chose à perdre. Fais-toi porter pâle et va contempler la pluie de pétales qui s'épanouit juste en ce moment sous les arbres fruitiers, va voir la collègue du bureau d'à côté à qui tu n'as jamais osé parler et invite-la à une longue, très longue balade sous le soleil du printemps. Rentre chez toi et va embrasser ta femme, tes gosses, ton chien et même le voisin, s'il s'était un peu attardé dans ton pieu avec ta femme. Tire-toi et va rendre visite à tes vieux amis que tu as presque perdus de vue à force de toujours avoir mieux à faire que d'aller les voir, alors que tu n'habites qu'à 1 heure de route de chez eux et jouis en paix du silence qui peut s'installer entre vous sans que cela ne vous mette mal à l'aise, juste dans le plaisir d'être ensemble. Envoie chier le formateur en conneries psycho-bordel-trucs qui tente de te pondre dans la tête ses idées de winner périmées depuis au moins 3 siècles et te fait perdre un temps précieux que tu pourrais passer avec des gens juste sympa ou même agréables. Va rameuter les collègues qui s'échinent comme toi pour juste éviter le coup de pied au cul et offrez-vous une belle sparadrap-party avec les cadres sup de ta grosse boiboîte en dépotant un barbec de merguez avec des vieux dossiers de recouvrement. Fais tout ce que tu as remis à plus tard, tout ce que tu jugeais trop con, trop immature, trop plus de ton âgeLe monolecte c'est vivant, c'est intelligent et c'est ici
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