1/28/2009
1/27/2009
Le parachute est-il anti-vautre?
Ça fait un petit moment que ça me trotte dans la tête. En fait depuis que la « réforme a été annoncée, mais comme le temps passait et que je n'avais pas eu l'occasion d'écrire, et j'ai fini par me dire que ça devenais un peu tard.
Mais voilà, hier, en allant assisté au Café Citoyen de ce cher M Paul Alliès, le sujet est revenu sur le tapis avec une conséquence à laquelle je n'avais pas pensé.
Bon après ce suspense insoutenable, voilà de quoi il s'agit...bon certes les possibilités sont minimes...parachutes dorés ou ministériels; et ayant évoqué les Cafés citoyens le voile est levé, il s'agit de parachutes ministériels.
Alors, pour rappel, officiellement, il s'agit de la mise en place d'un dispositif législatif permettant de précieuses économies à notre chère république en évitant une élection législative partielle lorsque ministre est remercié pour qu'il retrouve, à coup sur (soit disant) sa place de député. Bon, outre le fait qu'un ministre postule à la députation, me hérisse le poil puisque cela est le symbole du cumul de mandats (avec député-maire/sénateur-maire qui était devenu « normal » pour tout le monde), et que je trouve profondément ridicule de voter pour quelqu'un qui va démissionner sitôt élu pour reprendre son marocain. Cela est bien évidement un scandale pour le monde du travail (la politique étant une affaire de « professionnels » parait-il, la aussi j'aurais beaucoup à dire).
Considérons tout ceci d'un point de vue « monde du travail », le président est le PDG, le premier ministre le DRH (enfin dans notre cas, le premier cumule les deux fonctions, mais là encore c'est un autre débat) et les ministres les employés. Quand un employé ne donne pas satisfaction il se fait plus ou moins violemment débarquer, se retrouve au chômage, galère et tente désespérément de retrouver un emploi. Maintenant, grâce à la réforme on lui en refile un direct pour le récompenser...déjà petite bizarrerie puisque quand on est débarquer c'est généralement qu'on a pas donné satisfaction, ce qui dans le cas des ministres revient à dire qu'ils ont juste été mauvais.
Donc en méritocratie ***kozienne (toute ressemblance avec un personnage existant serait bien évidement fortuit), on récompense les mauvais...étrange comme conception du « mérite ».
Autre point étrangeté de ce système (et du système déjà en place et en vigueur de coutume), on nous aussi dit que c'est pour éviter un fauteuil libre à l'assemblée nationale, trou actuellement comblé par la législative partielle. Je rappelle que le ministre fraichement élu député démissionne (c'est important pour la suite) pour reprendre son fauteuil de ministre et c'est alors son suppléant, élu en même temps, qui reprend la place laissée vacante à l'assemblée. Pour refaire l'analogie avec le monde du travail, on a 2 postulants pour un poste de simple technicien informatique (encore une fois, toute ressemblance serait fortuite ^^), le premier est pris mais préfère prendre le poste de DSI qu'on lui proposé gentiment en même temps, le second postulant se voit donc offrir le job (jusque là tout va bien). Notre DSI se révélant être un gros mauvais, se fait dégager vite fait de son poste (jusque là tout va encore normalement).
C'est maintenant que la situation devient surréaliste, notre glandeur reviens voir le premier employeur avec sa gueule enfarinée et annonce joyeusement : « bonjour, je vous ai planté pour un autre, mais comme je suis mauvais, on m'a dégagé. Est-ce que je peux reprendre ma place ici? », en situation normale, le DRH prend un sourire niais et répond « Mais bien sur! » tout en appuyant frénétiquement sur le bouton de la sécurité...dans notre méritocratie, on répond simplement « Mais bien sur, bien (re)venu parmi nous » et on dégage l'employé en place qui donnait (à priori) satisfaction.
Ce constat étant fait, le petit plus apporté hier auquel je n'avais pas pensé est la valse des ministres. En effet, si les ministres sont assurés de retrouver un fauteuil confortable pour piquer de bonnes siestes ainsi que l'argent de poche suffisant pour se payer des carambars quand ils sont remerciés, à quoi bon s'embêter avec le boulot ou même se plier à la solidarité gouvernementale. Autant ch**r allègrement sur les collègues, la rumeur laisse toujours des traces, et ne rien glander, de toute façon, il n'y a aucun risque le parachute parlementaire sera là pour rattraper les plus mauvais. Certes, vous m'objecterez surement qu'actuellement le risque est minime, les législatives partielles qui s'en suivent sont généralement courues d'avance, on ne déboulonne pas comme ça « une élite ». Mais il y a quand même un petit risque qui clairement les freine.
Notre gesticulant petit personnage ne s'est vraisemblablement pas rendu compte de ce qu'il avait pondu, mais grâce à cela il va avoir beaucoup plus de mal à tenir ses ministres ainsi; et on risque de retomber (parait-il, je suis trop jeune pour m'en souvenir) dans les travers de la 4ème république, pourtant si conspuée par les dirigeants actuels, avec une jolie valse permanente des ministres et de superbes vautres gouvernementales duent à une incapacité chronique à mener des politiques dans la durée.
Mais voilà, hier, en allant assisté au Café Citoyen de ce cher M Paul Alliès, le sujet est revenu sur le tapis avec une conséquence à laquelle je n'avais pas pensé.
Bon après ce suspense insoutenable, voilà de quoi il s'agit...bon certes les possibilités sont minimes...parachutes dorés ou ministériels; et ayant évoqué les Cafés citoyens le voile est levé, il s'agit de parachutes ministériels.
Alors, pour rappel, officiellement, il s'agit de la mise en place d'un dispositif législatif permettant de précieuses économies à notre chère république en évitant une élection législative partielle lorsque ministre est remercié pour qu'il retrouve, à coup sur (soit disant) sa place de député. Bon, outre le fait qu'un ministre postule à la députation, me hérisse le poil puisque cela est le symbole du cumul de mandats (avec député-maire/sénateur-maire qui était devenu « normal » pour tout le monde), et que je trouve profondément ridicule de voter pour quelqu'un qui va démissionner sitôt élu pour reprendre son marocain. Cela est bien évidement un scandale pour le monde du travail (la politique étant une affaire de « professionnels » parait-il, la aussi j'aurais beaucoup à dire).
Considérons tout ceci d'un point de vue « monde du travail », le président est le PDG, le premier ministre le DRH (enfin dans notre cas, le premier cumule les deux fonctions, mais là encore c'est un autre débat) et les ministres les employés. Quand un employé ne donne pas satisfaction il se fait plus ou moins violemment débarquer, se retrouve au chômage, galère et tente désespérément de retrouver un emploi. Maintenant, grâce à la réforme on lui en refile un direct pour le récompenser...déjà petite bizarrerie puisque quand on est débarquer c'est généralement qu'on a pas donné satisfaction, ce qui dans le cas des ministres revient à dire qu'ils ont juste été mauvais.
Donc en méritocratie ***kozienne (toute ressemblance avec un personnage existant serait bien évidement fortuit), on récompense les mauvais...étrange comme conception du « mérite ».
Autre point étrangeté de ce système (et du système déjà en place et en vigueur de coutume), on nous aussi dit que c'est pour éviter un fauteuil libre à l'assemblée nationale, trou actuellement comblé par la législative partielle. Je rappelle que le ministre fraichement élu député démissionne (c'est important pour la suite) pour reprendre son fauteuil de ministre et c'est alors son suppléant, élu en même temps, qui reprend la place laissée vacante à l'assemblée. Pour refaire l'analogie avec le monde du travail, on a 2 postulants pour un poste de simple technicien informatique (encore une fois, toute ressemblance serait fortuite ^^), le premier est pris mais préfère prendre le poste de DSI qu'on lui proposé gentiment en même temps, le second postulant se voit donc offrir le job (jusque là tout va bien). Notre DSI se révélant être un gros mauvais, se fait dégager vite fait de son poste (jusque là tout va encore normalement).
C'est maintenant que la situation devient surréaliste, notre glandeur reviens voir le premier employeur avec sa gueule enfarinée et annonce joyeusement : « bonjour, je vous ai planté pour un autre, mais comme je suis mauvais, on m'a dégagé. Est-ce que je peux reprendre ma place ici? », en situation normale, le DRH prend un sourire niais et répond « Mais bien sur! » tout en appuyant frénétiquement sur le bouton de la sécurité...dans notre méritocratie, on répond simplement « Mais bien sur, bien (re)venu parmi nous » et on dégage l'employé en place qui donnait (à priori) satisfaction.
Ce constat étant fait, le petit plus apporté hier auquel je n'avais pas pensé est la valse des ministres. En effet, si les ministres sont assurés de retrouver un fauteuil confortable pour piquer de bonnes siestes ainsi que l'argent de poche suffisant pour se payer des carambars quand ils sont remerciés, à quoi bon s'embêter avec le boulot ou même se plier à la solidarité gouvernementale. Autant ch**r allègrement sur les collègues, la rumeur laisse toujours des traces, et ne rien glander, de toute façon, il n'y a aucun risque le parachute parlementaire sera là pour rattraper les plus mauvais. Certes, vous m'objecterez surement qu'actuellement le risque est minime, les législatives partielles qui s'en suivent sont généralement courues d'avance, on ne déboulonne pas comme ça « une élite ». Mais il y a quand même un petit risque qui clairement les freine.
Notre gesticulant petit personnage ne s'est vraisemblablement pas rendu compte de ce qu'il avait pondu, mais grâce à cela il va avoir beaucoup plus de mal à tenir ses ministres ainsi; et on risque de retomber (parait-il, je suis trop jeune pour m'en souvenir) dans les travers de la 4ème république, pourtant si conspuée par les dirigeants actuels, avec une jolie valse permanente des ministres et de superbes vautres gouvernementales duent à une incapacité chronique à mener des politiques dans la durée.
1/26/2009
1/25/2009
1/23/2009
Suprising isn't it !
C'est rigolo j'aime bien les articles sur la déconfiture boursière, c'est un peu comme des friandises. On sait déjà ce qu'il y'a sous le papier mais c'est tellement bon que on peu pas s'empêcher de recommencer. Alors je sais que quand je m'ennuie lemonde.fr à toujours de quoi me faire sourire.
Je clicote et paf en 2 sec.... oui les bourses reperdent encore 1,488% c'est très grave bououuuh!^^ Et la pan lien connexe avec une photo de Mr Madoff (le clown à cadeau^^²).
Bon je clique c'est toujours prometteur en matière de rigolade.
Là j'apprends que Mme L.Bettencourt aurait perdu de l'argent mais c'est pas elle, elle n'a rien à voir là dedans blahblahblah. Que j'aime la presse française elle est toujours si... informative. Le ton compassé de l'article est un modèle du genre vraiment !
Vers la fin de l'article je lis ceci:
Pour une analyse politique plus fine quelques définitions...
Droite: En politique, l'usage consiste à diviser les courants politiques en catégories générales : la droite, la gauche, et le centre.
Décomplexé:Dépourvu de complexe, sûr de soi.
Je prends la peine d'analyser le plan de relance, Théorie du choc tout ça, Validité des solutions mises en place au regard de l'histoire des crises financières, Néo keynesianisme, Moralisation du capitalisme (rires, rires aussi avec d'autre mot en .isme, la morale n'a rien à voir avec la doctrine quelle quelle soit faudrat que je face un article là dessus aussi tiens)...
Non vraiment j'ai autre chose à faire... pas de polémiques allez moi aussi j'informe.
Je clicote et paf en 2 sec.... oui les bourses reperdent encore 1,488% c'est très grave bououuuh!^^ Et la pan lien connexe avec une photo de Mr Madoff (le clown à cadeau^^²).
Bon je clique c'est toujours prometteur en matière de rigolade.
Là j'apprends que Mme L.Bettencourt aurait perdu de l'argent mais c'est pas elle, elle n'a rien à voir là dedans blahblahblah. Que j'aime la presse française elle est toujours si... informative. Le ton compassé de l'article est un modèle du genre vraiment !
Vers la fin de l'article je lis ceci:
C'est cette situation bien moins délicate qu'a récupérée Florence Woerth, l'épouse du ministre du budget Eric Woerth, responsable de la gestion de la fortune de Mme Bettencourt depuis la fin de l'année 2007 au sein de la structure Clymène. Selon son entourage, au vu du passé, et au vu des pertes finalement constatées pour Mme Bettencourt dans cette affaire, Mme Woerth considère elle aussi que le pire a été évité.Et là, là je repense à Desproges, Étonnant non ?
Pour une analyse politique plus fine quelques définitions...
Droite: En politique, l'usage consiste à diviser les courants politiques en catégories générales : la droite, la gauche, et le centre.
Décomplexé:Dépourvu de complexe, sûr de soi.
Je prends la peine d'analyser le plan de relance, Théorie du choc tout ça, Validité des solutions mises en place au regard de l'histoire des crises financières, Néo keynesianisme, Moralisation du capitalisme (rires, rires aussi avec d'autre mot en .isme, la morale n'a rien à voir avec la doctrine quelle quelle soit faudrat que je face un article là dessus aussi tiens)...
Non vraiment j'ai autre chose à faire... pas de polémiques allez moi aussi j'informe.
1/21/2009
Le cintre est un loup pour l'homme.
Parceque c'est toujours aussi bon !
Autant de culture de bon gout et d'humour avec un foutu cintre à la con.
Nous sommes gouvernés par des ânes
Bon OK, on le savait mais ce qui est nouveau c'est que maintenant c'est officiel et validé par les intéressés. Alors, je ne vais pas lever un lièvre d’une loi aussi obscure qu'idiote et mal pensé...j'ai un peu laissé tombé (je sais c'est très mal pour un citoyen) : ça devenait un peu dur à suivre.
Alors que nous chers députés débâtaient de la loi visant à appliquer la modification de la constitution voté il y a quelques mois, durant la 3ème et dernière séance de la journée de lundi 19 (entamé à 21h30), il s’est avéré que la droite brillait par son absence…Les quelques députes présent ainsi que le gouvernement faisaient tout ce qu’il pouvait pour retarder le moment du vote, qu’ils perdraient à coup sur, le temps de réveiller les pantouflard.
L’opposition, ayant là une belle occasion, s’échauffe un peu face à la mauvaise foi et aux interruptions de séance intempestives décidée par le président de l’Assemblée.
C’est donc au milieu de cette cacophonie, de la mauvaise foi et de rappels historiques (de la compagne de Russie) que monsieur B. compare monsieur S. (secrétaire d’Etat) à un âne. En réponse, monsieur S. demande des excuses pour l’insulte faite à l’encontre…des ânes. Ça m’a laissé pantois, et si toutefois vous doutiez de ma bonne foi (après tout avec tous les défauts que je me traine ;-)…), je vous mets l’extrait du compte-rendu de séance :
Je vous invite aussi vivement à lire le compte-rendu de séance (que voici), c’est au moins aussi drôle que Bash Fr…et en plus c’est un superbe exemple de bon fonctionnement républicain, de respect mutuel et d’intégrité.
Et pour finir sur une touche d’humour, voici une petite leçon de démocratie :
Alors que nous chers députés débâtaient de la loi visant à appliquer la modification de la constitution voté il y a quelques mois, durant la 3ème et dernière séance de la journée de lundi 19 (entamé à 21h30), il s’est avéré que la droite brillait par son absence…Les quelques députes présent ainsi que le gouvernement faisaient tout ce qu’il pouvait pour retarder le moment du vote, qu’ils perdraient à coup sur, le temps de réveiller les pantouflard.
L’opposition, ayant là une belle occasion, s’échauffe un peu face à la mauvaise foi et aux interruptions de séance intempestives décidée par le président de l’Assemblée.
C’est donc au milieu de cette cacophonie, de la mauvaise foi et de rappels historiques (de la compagne de Russie) que monsieur B. compare monsieur S. (secrétaire d’Etat) à un âne. En réponse, monsieur S. demande des excuses pour l’insulte faite à l’encontre…des ânes. Ça m’a laissé pantois, et si toutefois vous doutiez de ma bonne foi (après tout avec tous les défauts que je me traine ;-)…), je vous mets l’extrait du compte-rendu de séance :
M. Jean-Pierre Brard. …et plus vous vous comportez comme de mauvais chevaux : vous avancez, mais en vous cabrant ! Oui, monsieur le secrétaire d’État, vous vous cabrez comme les ânes de votre village corse. (Sourires.) Vous n’osez plus aller de l’avant !Voila…c’est donc validé par le secrétaire d'État auprès du ministre du Budget, chargé de la Fonction publique :-D.
[…]
Mme Chantal Brunel. Je veux dire courtoisement à nos collègues de l’opposition que si nous ne sommes pas si nombreux ce soir dans l’hémicycle, c’est parce que les Français ne comprennent pas pourquoi nous passons autant de temps à nous mettre d’accord sur un règlement.
[…]
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État. (« Enfin ! » sur les bancs du groupe SRC.)
M. André Santini, secrétaire d’État. […]Par ailleurs, si j’étais parlementaire,…
M. Marcel Rogemont. C’est pour bientôt !
M. André Santini, secrétaire d’État. …je vous demanderais une rectification pour fait personnel. En effet, vous avez honteusement attaqué les ânes de mon village. (Rires.).
Je vous invite aussi vivement à lire le compte-rendu de séance (que voici), c’est au moins aussi drôle que Bash Fr…et en plus c’est un superbe exemple de bon fonctionnement républicain, de respect mutuel et d’intégrité.
Et pour finir sur une touche d’humour, voici une petite leçon de démocratie :
Le piratage c'est du vol
Le piratage, c'est du vol ! (IT Crowd S02 E03)
envoyé par hadrienl
Par les réalisateurs de la série du post précédent.
Bonus stage time^^.
Have you tried turning it off and on again ?
The IT Crowd Episode1
envoyé par Fegor
Voila Je transmet un lien envoyé par Karottsama notre responsable département Geekitude.
Une série déjantée, tout bonnement géniale sur les types qui bossent à l'informatique.
Probablement la plus drôle vue depuis "Spaced"
Alors pour les questions inévitables qui suivent la visualisation de ce genre de délire:
-Oui il faut rebooter ça résout 80% des problèmes
-Oui il faut demander si c'est branché (c'est pour les 15% restants)
-Oui on peut rester coincé sous un bureau.
-Oui votre chef ne comprends rien à ce que vous racontez mais commande quand même
-Oui vous êtes systématiquement oubliés aux pots du bâtiments
-Oui les gothiques sont des humains aussi
PS vous les trouverez en VOST sur mininova ^^
1/20/2009
Articulons la desobéissance civile: Part1
J'ai trouvé ce texte dans les commentaires d'un article de CSP qui parle de lois à introduire dans le fondement de F.Lefevre (le nouveau JF.Copé) et de désobéissance civile.
Comme d'habitude chez ce bon CSP c'est raffiné, c'est courtois et c'est plaisant lisez le ça détend.
Je reprend donc le texte de Benjamin Constant posté par Rasta_83 car sa méditation me parait des plus intelectuellement utile.
Promis on va creuser ça j'aime bien la désobeissance civile et je n'en ai pas assez parlé ici.
Comme d'habitude chez ce bon CSP c'est raffiné, c'est courtois et c'est plaisant lisez le ça détend.
Je reprend donc le texte de Benjamin Constant posté par Rasta_83 car sa méditation me parait des plus intelectuellement utile.
Sur le respect de la loi, un petit rappel de Benjamin Constant:
« L'obéissance à la loi est un devoir ; mais, comme tous les devoirs, il n'est pas absolu, il est relatif ; il repose sur la supposition que la loi part d'une source légitime, et se renferme dans ses justes bornes. Mais aucun devoir ne nous lierait envers des lois qui non seulement restreindraient nos libertés légitimes et s'opposeraient à des actions qu'elles n'auraient pas le droit d'interdire mais qui nous (en) commanderaient de contraires aux principes éternels de justice et de pitié, que l'homme ne peut cesser d'observer sans démentir sa nature. »
Il est nécessaire d'indiquer les caractères qui font qu'une loi n'est pas une loi.
La rétroactivité est le premier de ces caractères.
Un second caractère d'illégalité dans les lois, c'est de prescrire des actions contraires à la morale. Toute loi qui ordonne la délation, la dénonciation, n'est pas une loi ; toute loi portant atteinte à ce penchant qui commande à l'homme de donner un refuge à quiconque lui demande asile n'est pas une loi. Le gouvernement est institué pour surveiller ; il a ses instruments pour accuser, pour poursuivre, pour découvrir, pour livrer, pour punir ; il n'a point le droit de faire retomber sur l'individu, qui ne remplit aucune mission, ces devoirs nécessaires mais pénibles. il doit respecter dans les citoyens cette générosité qui les porte à plaindre et à secourir, sans examen, le faible frappé par le fort.
C'est pour rendre la pitié individuelle inviolable que nous avons rendu l'autorité publique imposante. Nous avons voulu conserver en nous les sentiments de la sympathie, en chargeant le pouvoir des fonctions sévères qui auraient pu blesser ou flétrir ces sentiments.
Si la loi nous prescrivait de fouler aux pieds, et nos affections, et nos devoirs ; si elle nous interdisait la fidélité à nos amis malheureux ; si elle nous commandait la perfidie envers nos alliés, ou même la persécution envers nos ennemis vaincus : anathème et désobéissance à la rédaction d'injustices et de crimes décorée du nom de loi !
Un devoir positif, général, sans restriction, toutes les fois qu'une loi paraît injuste, c'est de ne pas s'en rendre l'exécuteur. Cette force d'inertie n'entraîne ni bouleversement, ni révolution, ni désordre.
Rien n'excuse l'homme qui prête son assistance à la loi qu'il croit inique ; le juge qui prononce une sentence qu'il a désapprouvée ; le ministre qui fait exécuter un décret contre sa conscience. »
Benjamin Constant 1806
Promis on va creuser ça j'aime bien la désobeissance civile et je n'en ai pas assez parlé ici.
1/19/2009
Avec la crise, tout fout le camp!
Un économiste américains réalise *enfin* que le marcher totalement libre n'est pas la solution et qu'un peu d'interventionnisme comme le préconise la France est peut-être une solution.
Newsweek à ouvert ses colonnes à un certain Holger Schmieding (économiste en chef chargé de l'Europe à la Bank of America) qui s'est fendu d'un edito titré "Le dernier modèle debout est la France".
Après avoir parcouru en diagonale le papier, il faut reconnaitre que ce monsieur, bien que reconnaissant les avantages de notre système (ou plutôt de nos tendances) "interventionniste" face à la crise, n'en est pas moins critique à notre égard et "admire" notre gesticulant petit personnage.
Il n'en reste pas moins que j'ai trouvé particulièrement délectable de lire un économiste ricains, qui il y a probablement à peine plus d'un an devait conspuer notre "socialism", reconnaitre que nous "tenons encore bon" alors qu'eux s'effondrent lamentablement!
Je vous invite donc à lire ce "petit" edito.
Newsweek à ouvert ses colonnes à un certain Holger Schmieding (économiste en chef chargé de l'Europe à la Bank of America) qui s'est fendu d'un edito titré "Le dernier modèle debout est la France".
Après avoir parcouru en diagonale le papier, il faut reconnaitre que ce monsieur, bien que reconnaissant les avantages de notre système (ou plutôt de nos tendances) "interventionniste" face à la crise, n'en est pas moins critique à notre égard et "admire" notre gesticulant petit personnage.
Il n'en reste pas moins que j'ai trouvé particulièrement délectable de lire un économiste ricains, qui il y a probablement à peine plus d'un an devait conspuer notre "socialism", reconnaitre que nous "tenons encore bon" alors qu'eux s'effondrent lamentablement!
Je vous invite donc à lire ce "petit" edito.
1/13/2009
Ahhh .... Mon héros
Cela sert à rien mais ça détend. Reco-pillage d'une dépêche issu du nouvel obs.
Le Vénézuela expulse l'ambassadeur d'Israël
AP | 06.01.2009 | 23:25
Le Venezuela a ordonné mardi l'expulsion de l'ambassadeur d'Israël en signe de protestation contre l'offensive militaire dans la Bande de Gaza.
Le ministre des Affaires étrangères a annoncé la décision dans un communiqué, expliquant que le Venezuela "a décidé d'expulser l'ambassadeur israélien et une partie du personnel de l'ambassade israélienne".
Le président vénézuélien Hugo Chavez avait auparavant condamné les Israéliens participant à l'offensive terrestre, les qualifiant de "meurtriers", et demandé à la communauté juive vénézuélienne de prendre position contre le gouvernement israélien.
Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la mission vénézuélienne aux Nations unies se joignait à d'autres pays pour demander "d'appliquer des mesures urgentes et nécessaires pour stopper cette invasion".
Les responsables de l'ambassade israélienne au Venezuela ne pouvaient être joints mardi. AP
1/10/2009
1/07/2009
Tiens allez chuis cool aujourd'hui.
Pour tout ceux qui en on marre de glander sur DeviantArt.
Here's some stuff from Ur eYes.
OneExposure.net
PDN 2008
Fotodigital
Karl Grobl
Toxic Shoggot
Fecal face
Ekosystem.org
Banksy
Here's some stuff from Ur eYes.
OneExposure.net
PDN 2008
Fotodigital
Karl Grobl
Toxic Shoggot
Fecal face
Ekosystem.org
Banksy
1/06/2009
La soumission à l'authorité n'existe pas
Un film sur la stasi.
Il est poétique, douloureux et salutaire.
J'en suis sorti dégouté, calme,heureux et admiratif.
La mise en scène est aussi glaciale que le suje; la musique classique, discrète se fait cristalline aux moments et vous permet de surplomber l'horreur ordinaire de ce qui se déroule sous vos yeux.
Moins naïf que "Good bye, Lénine!", mais sans le pathos un brin excessif d'un "Amen".
Cette œuvre nous rappelle à tous que la soumission à l'authorité n'existe pas, qu'il n'y a que des couards.
Je crains que les databases de l'ump ne soient pas très précises.
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