4/29/2010

The new eve / punk fabrice

Si comme les quelques urluberlus squattant ce morceau de web tu connais un peu la vie bordelaise, je pense que tu te délecteras de la lecture du blog PUNK FABRICE.

Celui ci est écrit par Eve de THE NEW EVE revenue d'entre les ombres pour mieux te les raconter.

C'est beau et fou comme un punk ivre, ça se descends en deux fois comme une bière bien chaude avec à la fin un solide arrière gout d'amertume.

Comme elle en parle mieux que moi je t'enjoins à la lire.

La teuf apparement est Rue Camille Sauvageau, dans un garage, au rez-de-chaussée. C'est la rue qui va de la place St Michel aux Beaux Arts. On a déjà fait plus discret pour une soirée secrète. La nouvelle fait boule de neige et nous voila à quinze, telles d'immondes racailles venues pour tout casser, l'accueil est plus que mitigé. Des bouteilles de champagne partout, des petites bouteilles de vodka partout et moins de monde que l'année dernière. La soeur de Bertrand me tchèke mauvais. La journaliste de Sud Ouest aussi . Olalalaaa, ça va swinguer. Un journaliste de Tecknikart se pointe vers moi. C'est lui aussi qui avait tripoté Maroussia un soir, il avait été grave. Il s'avance vers moi hilare, avec un mec l'air coincé. "OOOOOOOOh regarde c'est Eve ! Elle est complètement fooollle !" Il est juste devant moi et il me montre du doigt. Bastard. Je fonce. Bam Bam Bam, je crois que je lui mets trois claques d'affilé. Quelqu'un prend mon bras. Ce que je perçois en premier, c'est son aura. C'est Bertrand Cantat. " Non mais toi ! Qu'est ce que tu fais ? On ne frappe pas les gens ! Tu déconnes !". Et merde. C'est la première fois que cet illustre star du rock politisé et écorché m'adresse la parole. Monsieur Parfait. Je sors. La journaliste de Sud Ouest me pique une crise. Je lui balance mon verre de bière à la gueule, ça la fait pleurer. Alors je pars en hurlant comme une chienne, exactement au même endroit où Fabrice hurlait pour son amoureuse "BERTRAAAAAAAAND CANTAAAAAAT ! ! ! BERTRAAAAAAAND CAAAAAAAAAAAANTAT ! ! !". Fabrice, je vis avec lui. Normal qu'il m'inspire.

1 commentaire: