Et bien haut ET bien fort.
Rdv 10h Place de Tourny
C'est cette situation bien moins délicate qu'a récupérée Florence Woerth, l'épouse du ministre du budget Eric Woerth, responsable de la gestion de la fortune de Mme Bettencourt depuis la fin de l'année 2007 au sein de la structure Clymène. Selon son entourage, au vu du passé, et au vu des pertes finalement constatées pour Mme Bettencourt dans cette affaire, Mme Woerth considère elle aussi que le pire a été évité.Et là, là je repense à Desproges, Étonnant non ?
M. Jean-Pierre Brard. …et plus vous vous comportez comme de mauvais chevaux : vous avancez, mais en vous cabrant ! Oui, monsieur le secrétaire d’État, vous vous cabrez comme les ânes de votre village corse. (Sourires.) Vous n’osez plus aller de l’avant !Voila…c’est donc validé par le secrétaire d'État auprès du ministre du Budget, chargé de la Fonction publique :-D.
[…]
Mme Chantal Brunel. Je veux dire courtoisement à nos collègues de l’opposition que si nous ne sommes pas si nombreux ce soir dans l’hémicycle, c’est parce que les Français ne comprennent pas pourquoi nous passons autant de temps à nous mettre d’accord sur un règlement.
[…]
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État. (« Enfin ! » sur les bancs du groupe SRC.)
M. André Santini, secrétaire d’État. […]Par ailleurs, si j’étais parlementaire,…
M. Marcel Rogemont. C’est pour bientôt !
M. André Santini, secrétaire d’État. …je vous demanderais une rectification pour fait personnel. En effet, vous avez honteusement attaqué les ânes de mon village. (Rires.).
Sur le respect de la loi, un petit rappel de Benjamin Constant:
« L'obéissance à la loi est un devoir ; mais, comme tous les devoirs, il n'est pas absolu, il est relatif ; il repose sur la supposition que la loi part d'une source légitime, et se renferme dans ses justes bornes. Mais aucun devoir ne nous lierait envers des lois qui non seulement restreindraient nos libertés légitimes et s'opposeraient à des actions qu'elles n'auraient pas le droit d'interdire mais qui nous (en) commanderaient de contraires aux principes éternels de justice et de pitié, que l'homme ne peut cesser d'observer sans démentir sa nature. »
Il est nécessaire d'indiquer les caractères qui font qu'une loi n'est pas une loi.
La rétroactivité est le premier de ces caractères.
Un second caractère d'illégalité dans les lois, c'est de prescrire des actions contraires à la morale. Toute loi qui ordonne la délation, la dénonciation, n'est pas une loi ; toute loi portant atteinte à ce penchant qui commande à l'homme de donner un refuge à quiconque lui demande asile n'est pas une loi. Le gouvernement est institué pour surveiller ; il a ses instruments pour accuser, pour poursuivre, pour découvrir, pour livrer, pour punir ; il n'a point le droit de faire retomber sur l'individu, qui ne remplit aucune mission, ces devoirs nécessaires mais pénibles. il doit respecter dans les citoyens cette générosité qui les porte à plaindre et à secourir, sans examen, le faible frappé par le fort.
C'est pour rendre la pitié individuelle inviolable que nous avons rendu l'autorité publique imposante. Nous avons voulu conserver en nous les sentiments de la sympathie, en chargeant le pouvoir des fonctions sévères qui auraient pu blesser ou flétrir ces sentiments.
Si la loi nous prescrivait de fouler aux pieds, et nos affections, et nos devoirs ; si elle nous interdisait la fidélité à nos amis malheureux ; si elle nous commandait la perfidie envers nos alliés, ou même la persécution envers nos ennemis vaincus : anathème et désobéissance à la rédaction d'injustices et de crimes décorée du nom de loi !
Un devoir positif, général, sans restriction, toutes les fois qu'une loi paraît injuste, c'est de ne pas s'en rendre l'exécuteur. Cette force d'inertie n'entraîne ni bouleversement, ni révolution, ni désordre.
Rien n'excuse l'homme qui prête son assistance à la loi qu'il croit inique ; le juge qui prononce une sentence qu'il a désapprouvée ; le ministre qui fait exécuter un décret contre sa conscience. »
Benjamin Constant 1806
Le Vénézuela expulse l'ambassadeur d'Israël
AP | 06.01.2009 | 23:25
Le Venezuela a ordonné mardi l'expulsion de l'ambassadeur d'Israël en signe de protestation contre l'offensive militaire dans la Bande de Gaza.
Le ministre des Affaires étrangères a annoncé la décision dans un communiqué, expliquant que le Venezuela "a décidé d'expulser l'ambassadeur israélien et une partie du personnel de l'ambassade israélienne".
Le président vénézuélien Hugo Chavez avait auparavant condamné les Israéliens participant à l'offensive terrestre, les qualifiant de "meurtriers", et demandé à la communauté juive vénézuélienne de prendre position contre le gouvernement israélien.
Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la mission vénézuélienne aux Nations unies se joignait à d'autres pays pour demander "d'appliquer des mesures urgentes et nécessaires pour stopper cette invasion".
Les responsables de l'ambassade israélienne au Venezuela ne pouvaient être joints mardi. AP